Quelques rimes

Publié le par Friends77

Fluctuat nec mergitur: Une pensée pour Paris après les récentes tragédies - tel un navire battu par les flots tourmentés, le vieil arbre solitaire a résisté à de nombreuses tempêtes

 

 

Un arbre solitaire

Tu suis le fil des grandes saisons,

en leur offrant tes floraisons,

sur ton écorce trop tourmentée

se lit une histoire mouvementée.

Tu as grandi sous les tempêtes

depuis l’époque des grandes conquêtes ;

en plein milieu de tes semblables –

vous sembliez inébranlables …

Les hommes ont rasé ta famille,

au loin il ne reste qu’une charmille ;

des champs t’entourent, à perte de vue,

tu figures même dans une revue.

Ta majesté et ta beauté

ont protégé ta royauté ;

les amoureux recherchent ton ombre

gravant des cœurs sur ta peau sombre.

Tu tends tes branchages au soleil,

tes bourgeons sortent de leur sommeil ;

c’est le printemps dans toute sa gloire

portant la joie dans ta mémoire.

En plein été, ton feuillage, dense,

frémit au son d’un air de danse ;

qu’accompagne le chant des grillons,

au rythme d’un vol de papillons.

En automne tu nous donnes ton fruit,

ensuite l’hiver t’enneige sans bruit,

en ayant dénudé tes branches,

il te procure des voilures blanches

Sous les frimas tu restes de glace,

imperturbable, tu tiens ta place ;

tes bourgeons attendent les beaux jours,

la vie triomphera toujours …

Marianne

Photo prise d'un arbre lors d'une excursion

Photo prise d'un arbre lors d'une excursion

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